Épaves Bretagne

Dans cet article, nous nous concentrerons uniquement sur les épaves en Bretagne échouées et visibles. La liste des sites présentés ici n’est pas exhaustive, mais reflète un choix personnel. Certaines des photographies de ces épaves sont disponibles à la vente en tirages limités.

Les épaves du Finistère

 

 

L’anse du Diben

 

Épaves en Bretagne - Photographie de l'épave du Kalinka avec encadrement - Idée déco originale

 

À quelques mètres des chantiers Rolland, l’anse du Diben abrite trois magnifiques épaves : la Marie-Françoise, l’Etreom et le Kalinka. C’est une véritable peinture à ciel ouvert que nous observons une fois sur place, avec des couleurs particulièrement vives.

La Marie-Françoise

Construite entre 1944 et 1945 au chantier Vincent Rolland, a cessé son activité de pêche dans les années 70. Sa pêche était centrée autour de la palangre.

Le Kalinka

Elle est sans doute l’une des épaves les plus photographiées en Bretagne. Mis en chantier en 1964, il commence à naviguer le 23 août 1965. Ce magnifique bateau a nécessité 20 000 heures de travail. Il a également été utilisé pour la pêche à la palangre, une méthode où le poisson n’est pas activement chassé. Des lignes sont déposées au fond de la mer, et le pêcheur attend que le poisson morde à l’hameçon.

Pourquoi choisir le nom de Kalinka pour ce bateau ?

Tous les bateaux du chantier Rolland étaient traditionnellement baptisés « Étoile ». Ils ont donc choisi de maintenir cette tradition en donnant à celui-ci le même  nom. Cependant, il est refusé aux propriétaires. Pensant que la chanson « Kalinka », qui venait de sortir, signifiait « Étoile Rouge », ils ont ainsi nommé le bateau.

Il a été l’un des plus rapides en France. Il fut désarmé en mars 1996 à la retraite du propriétaire et constructeur ( un bateau désarmé est un bateau sans gréement et sans équipage, qui reste au port) et amené dans l’anse du Diben.

L’Etreom

Son nom signifie « entre-nous » en breton. Construit en 1970 au chantier des Charpentiers réunis à Saint-Guénolé-Penmarch, ce chalutier thonier de 17,39m a connu de belles aventures. Considéré comme l’un des meilleurs bateaux de pêche de Saint-Guénolé, il participa avec succès à quelques campagnes de thons (1972, 1978). Le 12 octobre 1975, par une forte tempête, « Etreom » participe au sauvetage de « l’Enfant de Bretagne » victime d’une voie d’eau au large de Newlyn. Il a navigué presque 27 ans et a été sorti de flotte en février 1997.

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Cimetière de bateaux du Port-Rhu, à Douarnenez

 

Photographie des épaves de Douarnenez à Port Rhu - Idée déco originale

C’est une tradition à Port-Rhu, les bateaux ayant fièrement servi pendant des années ne sont pas mis à l’écart, mais terminent leurs jours sereinement auprès de leurs homologues encore en activité.

 

Histoire des épaves de Douarnenez

Construits dans la seconde moitié du XIXe siècle, les quais du Port-Rhu ont été le centre de l’activité commerciale de la sardine pressée et conditionnée en baril, puis des conserveries à partir de 1870. Alors que le Port-Rhu était encore un port de commerce et de mouillage, les anses étaient utilisées par les pêcheurs pour échouer leurs vieux navires.

Aujourd’hui, on y trouve des chalutiers des années 1950, des sardiniers ou encore des pinasses. Ces épaves, bien que décriées par certains pour leur aspect délabré, sont tolérées par l’État et offrent une fin paisible aux navires, constituant un patrimoine maritime précieux.

Cet alignement d’épaves qui voit chaque jour partir les marins allant affronter la mer est très poétique. Cette haie d’honneur de ces anciens chalutiers des années 1950, rappellent à ceux qui partent en mer ce cycle perpétuel de génération en génération.

Les épaves de Camaret-sur-mer

 

Photographie des épaves de Camaret-sur-Mer - Idée déco unique

Camaret-sur-Mer met en valeur depuis longtemps son cimetière de bateaux. Ainsi, près de la chapelle Notre-Dame de Rocamadour et de la Tour Vauban, nous pouvons découvrir huit épaves. Parmi elles figurent le « Magellan », la « Rose des mers », la « Notre-Dame des Neiges », le « Castel Dinn », le « Maïtena », le « Rosier fleuri » et « La Salle ».

Histoire des épaves de Camaret-sur-Mer

Au XIXe siècle, la pêche à la sardine a fait la richesse de Camaret. Cependant, avec la crise de la pêche à la sardine du début du XXe siècle, les pêcheurs se sont reconvertis à la pêche à la langouste. En 1960, Camaret était le premier port langoustier d’Europe, avec une forte activité de construction de bateaux.

Certaines des épaves de bateaux que nous observons aujourd’hui à Camaret-sur-Mer datent des années 1960. Ces navires, principalement des langoustiers, des mauritaniens (type de bateau qui partait de Camaret ou de Douarnenez pour aller pêcher la langouste au large de la Mauritanie), n’ont pas été vendus à l’époque. Ils sont désormais alignés le long du Sillon, constituant un cimetière de bateaux qui témoigne du riche passé maritime de Camaret.

Les épaves du Morbihan

 

Etel

 

Photographie des épaves du chantier naval du Magouër avec encadrement - Décoration maritime

 

En arrivant dans le cimetière marin au lieu-dit Le Magouër à Plouhinec, situé face au port d’Etel, la première chose qui est frappante c’est le contraste de la modernité des tags sur les coques de nos « vieilles dames de la mer ».

Ces épaves sont le vestige de la riche histoire maritime d’Étel qui accueillait à son apogée jusqu’à 250 thoniers ainsi que 12 conserveries. Le temps ici ne semble pas avoir prise, les vieilles dames continuent d’exister et de nous interpeller.

Certains regrettent qu’il y ait parfois plus d’épaves que de nouveaux bateaux dans certains ports, mais elles sont aussi de formidables étendards pour cette profession qui a tant souffert. Elles témoignent, nous empêchent d’oublier le lourd tribu qu’on payé beaucoup de marins.

Les tragiques tempêtes ayant endeuillé les marins d’Étel

En 1922, quatre thoniers de l’île de Groix sont perdus lors d’une violente tempête.

Le moment le plus tragique dans l’histoire de la pêche au thon se produit entre le 18 et le 20 septembre 1930, lorsqu’une violente tempête entraîne la perte de 11 dundées, avec 10 équipages perdus. Soixante-douze marins d’Étel ne retournent jamais chez eux, marquant profondément la communauté. Au total, 207 personnes, incluant patrons, matelots, et mousses des ports thoniers de l’Atlantique, perdent la vie dans cette tragédie.

En décembre 1935, une autre tempête dévastatrice coule trois dundées d’Étel, laissant derrière elle 15 disparus et 22 orphelins.

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Le cimetière de bateaux de Kerhervy

 

hotographie en noir et blanc des épaves de Kerhervy avec encadrement - Décoration artistique

 

C’est indéniablement l’une de mes rencontres les plus marquantes, sur notre magnifique terre bretonne. Ces épaves, majoritairement d’anciens thoniers, figées dans la vase et le temps, sont impressionnantes.

Les premières épaves, notamment des dundees de l’île de Groix destinés à la pêche au thon, ont été amenées ici vers 1923. À cette époque, Groix était le principal port thonier français.

Histoire du cimetière de bateaux de Kerhervy

En 1943, les Allemands ont ordonné à l’armement Le Calloc’h, basé à Groix, de transférer ses épaves sur ce site. Nombre de pêcheurs ont ainsi dissimulé leurs bateaux, espérant échapper à la réquisition. Certains bateaux, dont les propriétaires sont morts au combat, y sont restés.

À partir de la fin des années 1950, thoniers, chalutiers et caseyeurs y ont également été déposés.

Leurs squelettes se débattant pour émerger des eaux et nous offrir un dernier témoignage de leurs folles histoires maritimes.

Les épaves d’Ille-et-Vilaine

 

Le cimetière de bateaux de Quelmer

 

Photographie des épaves du Philippe-Martine et de l'Ondine avec encadrement - Idée cadeau déco

 

Il aurait été surprenant que la cité corsaire ne dispose pas, elle aussi, d’un cimetière de bateaux. Le quartier de Quelmer La Passagère a su préserver ses traditions agricoles et maraîchères, tout en affirmant son caractère maritime, notamment grâce à son chantier naval. C’est là que de vieux bateaux viennent finir leurs jours. Parmi les épaves les plus remarquables, on trouve l’Ondine, reconnaissable à sa coque bleue et blanche, ainsi que le Philippe-Martine, un ancien thonier.

Les épaves des navires abandonnés se transforment en toiles vivantes pour les artistes, qui viennent embellir ces structures érodées par l’océan.

Parmi ces créations, on distingue particulièrement « La Belle Endormie », une fresque réalisée par l’artiste Cancalais Kalvez.

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